Welcome to Mali
Et nous voici à Bamako (oui on sait que le dimanche à Bamako c'est le jour du mariage, merci ! [cf Amadou et Mariam pour ceux qui ne saisissent pas l'allusion ! ] )
Petite description : Le voyage Dakar-Bamako en seulement 42 heures !
Départ de notre petit logement à 4h du matin car un taxi nous attend pour nous emmener à la station de bus. Première surprise, les grilles sont fermées, on ne peut pas sortir de la cour de l'association des Eglises Adventistes de Dakar (vous imaginez bien la panique !). On essaie d'ouvrir toutes les portes, ce qui finit par réveiller celui qui a les clés et il nous ouvre, alors qu'on envisageait d'escalader la grille ! Finalement on retrouve notre chauffeur de taxi qui nous emmène.
Arrivées à la station de bus, on nous fait remarquer qu'on est en retard (et là on se retrouve à dire qu'on était enfermées chez nous ça fait bizarre), on paie et on s'installe dans notre bus climatisé. Départ à 5h du matin. Pendant la première partie du trajet on a un peu froid, mais rassurez vous, ça ne va pas durer !
Vers 9h, on s'arrête pour prendre d'autres passagers, le bus est donc rempli. De là, on roule, sur un peu de route goudronnée, mais à beaucoup d'endroits c'est dévié et où on doit passer par des pistes. Dehors, il fait très chaud et dès que le bus s'arrête où ralentit, la chaleur dans le bus (qui n'est bien sûr pas climatisé, mais il a deux fenêtres sur le toit... !) devient étouffante, et nous suons à grosses gouttes (surtout Adé !). Le bus ne s'arrête pour manger que vers 17h, et il fait presque aussi chaud dehors que dedans, mais il y a un peu d'air. De temps en temps quand même, le car fait des pauses, si possible on sort prendre l'air, sans trop s'éloigner car le chauffeur devient nerveux lorsqu'il est temps de partir, klaxonnant, faisant vrombir le moteur, et démarrant (ça a l'avantage de mettre un peu de piment, monter dans un bus en marche !). Comme ça on a failli perdre le voisin de Lulue qui flanait devant les boutiques et qui n'a pas vu le bus partir, et revenir pour le récupérer ! Une des pauses à été vraiment très longue, lorsqu'on est reparti de Tamba, (la ville où on a mangé, grande ville où sont descenus et montés des passagers) car il y a eu une histoire qu'on a absolument pas compris car ils parlaient tous en wolofs, et les explications en français étaient pas très claires, des histoires de billet non payé ou je ne sais quoi...
Bon, on est arrivés à la police Sénégalaise le soir, pour sortir du pays, puis on est repartis jusqu'à là douane malienne, où on ne devait pas rester trop longtemps car tout le bus s'était cotisé pour éviter qu'on y passe la nuit. Mais en fait on y a quand même passé la nuit. Pareil, on a pas trop compris pourquoi, mais je crois qu'il n'y avait qu'un seul douanier qui ne voulait pas fouiller le bus la nuit et on devait attendre le lendemain. Donc on a domi face à notre bus, sur nos jolis pagnes ! Adé a eu le bonheur de rencontrer une souris qui lui galopait dessus mais on a réussi à dormir.
Le lendemain les soutes ont été vidées vers 8h30 pour que le douanier les examine, puis on est repartis. Nouvel arrêt au poste de police malien.
Jusqu'à Kayes, une des premières grosses villes sur la route, on a eu pas mal de contrôles, ensuite ça a été pas mal jusqu'à Bamako, avec quand meme quelques pauses eau ou petits besoins dans la brousse !
Arrivées à Bamako vers 23h, trajet difficile mais digne de notre image du transport en commun africain ! Dommage qu'on ne comprenne pas les dialecte car on les entendait se disputer ou dire des blagues et arrive un moment où on est fatiguées de demander les traductions !!
Sinon on a vu plein de cases comme dans les dessins animés, plein de baobabs, Emilie a même vu un éléphanteau sur la place d'un village et Adé un zèbre (oubliez pas qu'on était un peu fatiguées et emerveillées hein !)